Rouler dans une ZFE : les risques encourus

Rouler dans une ZFE : les risques encourus

Rouler dans une Zone à Faibles Émissions (ZFE) sans respecter les restrictions peut entraîner divers risques et sanctions. Les ZFE sont des zones où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte dans le but de réduire la pollution atmosphérique. Pour circuler dans une ZFE, les véhicules doivent être munis d’une vignette Crit’Air, classée de 0 à 5 selon leur niveau de pollution, avec 0 étant le moins polluant et 5 le plus polluant. Depuis le 1er janvier 2024, les véhicules classés Crit’Air 4 et 5 sont interdits dans les ZFE.

Les risques encourus

Les risques encourus en cas de non-respect des restrictions sont significatifs. Tout d’abord, les contrevenants sont passibles d’une amende, qui s’élève à 68€ pour les véhicules légers et à 135€ pour les poids lourds.

Rouler dans une ZFE : les risques encourus

Le véhicule peut être immobilisé sur place, ce qui entraîne des désagréments et des frais supplémentaires pour le propriétaire. Enfin, le conducteur risque également un retrait de 3 points sur son permis de conduire, ce qui peut avoir des conséquences à long terme sur son droit de conduire.

Les contrôles des vignettes Crit’Air sont effectués par différents organismes habilités. La police municipale et la police nationale sont autorisées à procéder à ces contrôles sur la voie publique. De plus, des caméras de surveillance peuvent être utilisées pour détecter et verbaliser les contrevenants. Ces contrôles peuvent être effectués de manière aléatoire ou planifiée, et les sanctions sont appliquées de manière stricte pour dissuader les conducteurs de violer les règles.

Les exceptions

Il convient de noter qu’il existe des exceptions aux restrictions des ZFE. Certains véhicules bénéficient de dérogations, notamment les véhicules d’urgence, tels que :

  • Les ambulances,
  • les véhicules de pompiers,
  • Les véhicules de transport en commun.

De plus, les véhicules de collection peuvent être exemptés des restrictions. Par ailleurs, c’est possible de demander une dérogation pour des raisons professionnelles ou médicales, mais ces demandes doivent être dûment justifiées et approuvées par les autorités compétentes.

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